Apprendre à danser le quickstep

Apprendre à danser le quickstep est une aventure aussi stimulante que joyeuse. Cette page est conçue pour vous guider, que vous soyez totalement débutants ou que vous cherchiez à améliorer votre technique et à progresser vers un style plus fluide et élégant. Vous y trouverez des explications sur comment danser le quickstep, des conseils pratiques et des astuces pour développer vos bases et renforcer votre confiance sur la piste. Le quickstep est une danse vive, aérienne et communicative : avec une bonne compréhension du rythme, une posture adaptée et une pratique régulière, chacun peut apprendre à l’apprivoiser et à en faire un vrai plaisir de danse en couple.

Pourquoi apprendre à danser le quickstep ?

Le quickstep est une danse vive et élégante, qui séduit par son énergie communicative et son style léger. Choisir d’apprendre le quickstep, c’est découvrir une danse joyeuse où la musique swing et les pas rapides apportent dynamisme et bonne humeur. Contrairement aux danses plus lentes comme la valse, ou aux danses latines centrées sur la sensualité, le quickstep se distingue par son caractère aérien : les danseurs donnent l’impression de glisser sur la piste tout en rebondissant avec légèreté.
Pour ceux qui souhaitent apprendre à danser le quickstep, l’avantage est que les pas de base restent accessibles dès le début. Même si la musique est rapide, la structure alterne entre pas lents et pas rapides, ce qui permet de trouver rapidement ses repères. Ainsi, débuter le quickstep ne demande pas de connaissances complexes : quelques figures simples suffisent pour ressentir le plaisir de la danse et profiter de la musique.

Apprendre le quickstep apporte bien plus qu’une simple technique. C’est une activité qui améliore la condition physique, grâce à un rythme soutenu qui fait travailler le corps sans être trop difficile au départ. C’est aussi une danse qui se pratique en couple, permettant de créer du lien et de partager un vrai moment de complicité. Enfin, c’est une formidable école de sensibilité musicale, car le quickstep aide à développer le sens du rythme et l’écoute de la musique.
En progressant pas à pas, chacun peut non seulement apprendre à danser le quickstep avec confiance, mais aussi développer un style élégant et fluide. Maîtriser ces bases permet ensuite d’explorer d’autres figures, mais déjà, avec seulement quelques enchaînements, apprendre le quickstep devient une expérience enthousiasmante qui allie énergie, élégance, complicité et joie de danser.

apprendre-quickstep

Danser au tempo du quickstep

De nos jours, le quickstep se danse sur une mesure à quatre temps, toujours avec un tempo rapide et entraînant. En compétition, on fixe généralement la vitesse autour de 48 à 52 mesures par minute, ce qui correspond à environ 200 battements par minute. Cette rapidité donne au quickstep son énergie caractéristique, mais la danse n’est pas seulement une course : elle repose sur une alternance de pas lents et de pas rapides. Pour les cours débutants en école de danse, les professeurs choisissent souvent des musiques plus lentes, autour de 40 mesures par minute (soit environ 160 battements par minute).

Le rythme de base s’articule souvent autour du modèle « Slow – Quick Quick – Slow », qui sert de fondation à de nombreuses figures. À partir de cette structure, les danseurs vont jouer avec les enchaînements : des séquences en « Quick Quick – Quick Quick – Slow », des accents syncopés, ou encore des déplacements qui combinent plusieurs rapides de suite pour donner de la vivacité. La particularité du quickstep, c’est que malgré la vitesse de la musique, la danse conserve une impression de légèreté et de fluidité : les slows étirent le mouvement, alors que les quicks créent le rebond.

La musique qui accompagne le quickstep est généralement issue du swing ou du big band jazz, avec une rythmique très régulière. Le danseur apprend à sentir non seulement le tempo rapide, mais aussi l’articulation entre les temps forts et les temps faibles. Cette précision est importante, car elle permet de garder une danse élégante et aérienne, plutôt que pressée ou précipitée.
Le quickstep moderne ne se limite pas à courir sur la piste : c’est un jeu permanent entre contrôle et vitesse, où l’alternance des pas lents et rapides crée un rythme vivant, parfaitement adapté aux musiques rapides et joyeuses.

quickstep-debutant

Les pas de base du quickstep

Avant de se lancer dans les figures plus complexes du quickstep, il est essentiel de connaître quelques pas fondamentaux. Parmi eux, le Progressive Chassé, le Natural Turn, le Lock Step et le Quarter Turn forment une véritable base. Ces mouvements simples en apparence permettent déjà de se déplacer avec fluidité, de tourner, de changer de direction et de retrouver le style vif et léger qui fait l’âme du quickstep.
Bien sûr, il existe de nombreux autres pas et enchaînements dans cette danse. Mais maîtriser ces premiers éléments apporte déjà énormément : ils donnent confiance, structurent la danse et ouvrent la porte à des chorégraphies plus riches. Avec seulement ces pas de base, un danseur débutant peut déjà profiter du quickstep et ressentir toute son énergie joyeuse.

Le Progressive Chasse est un pas fondamental du quickstep. Il permet de se déplacer en avant ou en arrière de manière fluide et rapide, tout en gardant le style léger qui caractérise cette danse. Pour le danseur leader on commence avec un pas lent vers l’avant, puis viennent deux pas rapides (un premier pas vers l’avant, l’autre pied se rapproche presque en le « chassant »), et enfin un dernier pas lent vers l’avant pour terminer le déplacement. La partenaire réalise exactement la même séquence mais en reculant.
Le rythme est « Slow – Quick – Quick – Slow ». Le premier pas est ample, les deux pas rapides sont courts et énergiques, et le dernier pas lent permet de retrouver de la fluidité.
Ce pas est souvent utilisé pour progresser tout autour de la piste. Bien exécuté, il donne l’impression que les danseurs glissent avec aisance malgré la rapidité de la musique.

Le Natural Turn est l’un des premiers tours que l’on apprend en quickstep. Son nom vient du fait qu’il s’effectue « dans le sens naturel », c’est-à-dire vers la droite. Il permet de tourner tout en avançant, et c’est un pas très utilisé pour évoluer le long de la piste.
Pour le danseur leader on commence avec un pas lent en avant du pied droit, le pied gauche avance en commençant à pivoter à droite, le pied droit vient ensuite se placer à côté du gauche, puis on continue la rotation avec un pas lent vers le côté, on rassemble les pieds, et on termine avec un pas en recul, toujours en pivotant à droite.
La partenaire fait le mouvement complémentaire, en commençant par reculer et en accompagnant la rotation vers la droite.
Le rythme est donc généralement « Slow – Quick – Quick – Slow – Quick – Quick ». Cette combinaison permet de faire environ un demi-tour en douceur, avec un mélange d’amplitude et de vivacité.
Le Natural Turn est fondamental car il permet de lier les autres figures : il peut s’enchaîner après un Quarter Turn, un Progressive Chassé ou avant un Lock Step. Bien exécuté, il donne une impression de fluidité et d’élégance, tout en respectant la rapidité du quickstep.

Lock step (ou « lock ») est un des pas caractéristiques du quickstep moderne. On l’appelle ainsi parce que les jambes se « croisent et se bloquent » légèrement pendant le mouvement. En pratique, le lock est une progression en avant ou en arrière qui donne de la vitesse et de la fluidité à la danse. Plutôt que de marcher simplement, le danseur « verrouille » une jambe derrière ou devant l’autre à chaque pas rapide, ce qui crée une ligne élégante et un effet de glissé.
Par exemple en lock step vers l’avant (pour le leader), le premier pied avance, le deuxième pied vient se placer derrière et légèrement croisé, comme s’il se bloquait contre l’autre, puis le premier pied repart en avant pour continuer la progression.
Le rythme classique est « Quick – Quick – Slow » : les deux croisés sont rapides, et le dernier pas se prolonge, ce qui donne le temps de repartir.
Ce pas est important car il est à la base de beaucoup de déplacements en quickstep. Il donne au danseur ce style léger et bondissant, typique de la danse, tout en permettant de couvrir de la distance sur la piste. Pour les débutants, le lock est aussi un bon exercice pour travailler la coordination et l’alternance entre fluidité et précision.

Le Quarter Turn est l’un des pas fondamentaux du quickstep. Il permet de changer de direction en pivotant d’un quart de tour. Pour le leader, le mouvement commence comme une marche en avant. On avance avec un pas lent, puis on ajoute deux pas rapides qui amorcent la rotation. Enfin, un pas lent vient terminer le mouvement, avec le buste et les pieds orientés vers la nouvelle direction. Pour la danseuse, c’est l’inverse : elle recule sur les premiers pas, accompagne la rotation, puis avance sur le dernier pas.
Le rythme est « Slow – Quick – Quick – Slow ». Ce mélange d’un pas lent allongé et de pas rapides donne à la danse son style caractéristique : fluide, léger et dynamique.
Le Quarter Turn est essentiel car il permet non seulement de changer de direction sur la piste, mais aussi de lier facilement d’autres figures. C’est un pas très utilisé dans les chorégraphies débutantes, car il est simple à apprendre et donne déjà l’impression de « vraiment danser » le quickstep.

pas-de-base-quickstep

La posture, la clé d’un quickstep élégant

La posture est un point clé du quickstep, car cette danse est rapide et demande de la légèreté. Une bonne posture permet de rester élégant, fluide et de garder le contrôle malgré la vitesse.

Dans le quickstep, les danseurs adoptent la posture standard du ballroom :

• Le haut du corps reste droit et allongé, avec la poitrine légèrement ouverte. On cherche à donner une impression de verticalité et d’aisance.
• La tête du danseur leader est tournée légèrement vers la gauche, le regard haut, tandis que la partenaire garde aussi la tête tournée vers sa gauche (ce qui crée la ligne caractéristique du couple en danse standard).
• Le contact entre les deux partenaires se fait au niveau du cadre, c’est-à-dire les bras et les épaules. Le bras droit du danseur leader entoure le dos de la partenaire, le bras gauche est levé et ferme la position. La partenaire pose sa main gauche sur l’épaule du leader et garde son bras droit bien arrondi.
• Le bas du corps doit rester souple et mobile. Les genoux plient légèrement pour absorber le rebond naturel du quickstep et permettre des déplacements rapides sans perdre l’équilibre.

Ce qui est particulier dans le quickstep, c’est que la posture doit être à la fois solide et légère. Le haut du corps reste stable et élégant, tandis que les jambes travaillent vite et avec précision. Cela donne l’impression que les danseurs glissent ou rebondissent sans effort, même sur un tempo très rapide.

quickstep-erreur-debutant6 erreurs fréquentes lorsqu’on apprend à danser le quickstep

1 – Se précipiter sur la musique
Beaucoup de débutants essaient de suivre la rapidité du tempo et finissent par courir au lieu de danser, et par conséquent la danse perd sa fluidité, et le couple se désynchronise.
Pour corriger cela il faut se concentrer sur le rythme « lent – rapide – rapide – lent ». Les pas lents doivent vraiment s’étirer, pour créer une respiration entre les pas rapides. Mieux vaut danser un peu en retard que trop en avance.

2 – Oublier la posture
Souvent le haut du corps s’affaisse, les épaules se crispent ou les danseurs se penchent vers l’avant, la danse paraît alors lourde et l’équilibre devient instable. Afin d’éviter cela, il faut penser à grandir le haut du corps. Le buste doit rester droit et ouvert, même si les jambes travaillent vite. Imagine que ta tête veut toucher le plafond, cela aide à garder la légèreté.

3 – Faire des pas trop grands
En voulant couvrir de la distance, il n’est pas rare que danseurs débutants allongent exagérément leurs pas, s’en suit alors une perte de contrôle, un déséquilibre et une difficulté à suivre la musique.
Il faut garder les pas petits et précis sur les temps rapides, et n’allonger que les pas lents. Le contraste entre petit et grand crée le style du quickstep.

4 – Négliger la connexion avec son partenaire
Il est fréquent que chaque débutant danse de son côté, sans cadre solide ni écoute mutuelle, et le couple se gêne, se marche sur les pieds, ou se désynchronise. Il faut penser à maintenir un cadre ferme mais souple avec les bras, et penser à guider ou à se laisser guider. La connexion ne doit pas être rigide, mais présente en permanence.

5 – Oublier de plier les genoux
En aucun cas il ne faut danser avec des jambes raides, comme si l’on marchait, la danse devient raide, sans rebond ni fluidité. Pensez à plier légèrement les genoux pour absorber les pas rapides. Cela donne l’élasticité et l’effet de rebond du quickstep.

6 – Regarder ses pieds
Par peur de se tromper, beaucoup fixent le sol et leurs pieds, alors la posture s’affaisse et la danse perd son élégance. Oubliez le parquet et levez le regard pour fixer un point à l’horizontale. Faites confiance à la mémoire de vos pas et à votre partenaire.