DANSE : le foxtrot

Le Foxtrot est une danse de salon élégante née aux États-Unis au début du XXᵉ siècle, inspirée du jazz et du swing. Intégrée ensuite aux danses standards, elle se distingue par son style fluide et ses déplacements glissés, qui donnent l’impression de flotter sur la musique. Le Foxtrot se danse en couple, dans une posture droite et souple, alternant des pas lents et rapides au rythme du « slow, slow, quick, quick ». À la fois raffinée et naturelle, cette danse incarne le charme et la légèreté des grands bals, mêlant précision technique et élégance musicale.

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Le foxtrot dans la culture populaire

Après la Première Guerre mondiale, pendant les Années folles, le foxtrot venu d’Amérique envahit les cabarets et salons mondains de New York à Paris, devenant l’emblème dansant de la modernité et de l’insouciance. Des années 1930 jusqu’au début des années 1950, la plupart des grands standards de jazz sont arrangés en version foxtrot par les big bands, et les disques de l’époque affichent souvent cette mention pour inviter le public à danser. Jusqu’aux années 1950, cette danse reste d’ailleurs un incontournable des bals, thés dansants et soirées mondaines, au même titre que le tango.

La popularité du foxtrot doit beaucoup aux médias. Le cinéma hollywoodien l’a immortalisé à l’écran : Fred Astaire et Ginger Rogers ont fait rayonner sa grâce dans des films musicaux inoubliables, notamment lors de leur duo dans « Top Hat » en 1935. La radio n’est pas en reste : dans les années 1930 et 1940, il n’est pas rare qu’une station annonce un « foxtrot » avant de diffuser un morceau swing, incitant ainsi les auditeurs à danser chez eux. Avec l’avènement de la télévision dans les années 1950, le foxtrot conserve sa place dans les programmes de variété. Aujourd’hui encore, des émissions comme « Danse avec les stars » le présentent comme la quintessence de la danse de salon, où les célébrités rivalisent d’élégance et de synchronisation. Parallèlement, la mode du swing vintage, les soirées rétro et même certaines comédies musicales modernes remettent régulièrement le foxtrot sur le devant de la scène, preuve que plus d’un siècle après sa création, cette danse au charme intemporel reste un classique indémodable.

Le foxtrot en compétition de danse standard

Le foxtrot, et plus particulièrement sa version « slow foxtrot », occupe une place centrale dans les compétitions internationales de danse standard. Sur la scène mondiale, le rendez-vous le plus emblématique demeure le Blackpool Dance Festival. Le foxtrot y est l’une des danses les plus décisives, réputée pour sa technicité et sa fluidité.
D’autres compétitions, comme le UK Open et l’International Championship, constituent des étapes incontournables du calendrier professionnel sous l’égide du World Dance Council (WDC). Ce même organisme organise chaque année les championnats du monde professionnels Standard, où le slow foxtrot fait partie des cinq danses du programme.
Parallèlement, la World DanceSport Federation (WDSF) organise ses propres championnats du monde professionnels et amateurs.

En France, la danse standard de compétition est coordonnée par la Fédération Française de Danse (FFD) pour les amateurs, tandis que les professionnels participent à des événements spécifiques comme le Championnat de France Professionnel Standard. Cet événement réunit les meilleurs professeurs et couples professionnels du pays, qui s’affrontent dans les cinq danses standards, dont le slow foxtrot. A côté de ce championnat national, plusieurs opens internationaux se tiennent sur le sol français, tels que le French Open Dancesport ou le Rendez-Vous de Paris, qui accueillent des danseurs du monde entier et offrent des catégories pros et amateurs.

Dans les compétitions de foxtrot, les couples sont jugés sur un ensemble de critères qui allient rigueur technique, musicalité et expression artistique. Les danseurs doivent exécuter chaque pas avec une précision absolue, en respectant le rythme caractéristique du foxtrot, alternant les temps lents et rapides avec une maîtrise parfaite du poids du corps. L’équilibre, la stabilité et la qualité du déplacement sont essentiels. Le maintien du cadre est également capital. Les partenaires doivent rester en position fermée tout au long de la danse, sans jamais rompre le contact visuel ou corporel, tout en conservant une élégance naturelle dans la posture et la ligne des bras.
Le foxtrot, souvent considéré comme la danse la plus subtile du style standard, exige cette alliance rare entre rigueur absolue et douceur apparente, entre précision géométrique et poésie du mouvement.

Découvrir le foxtrot

Le foxtrot, une danse née du swing et du ragtime

L’origine du foxtrot remonte aux États-Unis vers 1914. Cette danse est née de l’histoire du jazz et du ragtime, dans une ambiance joyeuse et rythmée. Harry Fox, un danseur de vaudeville, l’aurait popularisée avec ses pas glissés et élégants. Rapidement adoptée dans les bals, elle a évolué vers un style plus lent et harmonieux, donnant naissance au slow foxtrot et au quickstep que l’on connaît aujourd’hui.

L’élégance en mouvement

Apprendre le foxtrot, c’est développer la posture, l’équilibre et le rythme pour danser avec aisance et connexion. Le foxtrot américain offre une approche libre et détendue, idéale pour le plaisir social, tandis que le foxtrot international demande plus de précision, de continuité et de maîtrise. Ces deux styles partagent une même élégance et la fluidité caractéristique du foxtrot.

Ces danseurs qui ont marqués l’histoire du foxtrot

Les danseurs de foxtrot les plus célèbres ont marqué l’histoire de cette danse élégante comme Harry Fox, à qui le foxtrot doit son nom. Vernon et Irene Castle, grands danseurs du début du XXème siècle, ont popularisé son style raffiné. Plus tard, Arthur Murray, danseur et professeur visionnaire, a contribué à enseigner et diffuser le foxtrot dans le monde entier grâce à ses écoles de danse accessibles à tous.

Un rythme doux, fluide et plein de swing

Les musiques de foxtrot ont un rythme doux et régulier, parfait pour glisser sur la piste avec élégance. On y retrouve des chansons pleines de charme et de swing comme « I’ve Got You Under My Skin » de Frank Sinatra, ou encore celles de Doris Day et Michael Bublé, qui mêlent romantisme, légèreté et tempo fluide, donnant au foxtrot toute sa grâce intemporelle.

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FAQ : les questions fréquentes sur le foxtrot

Quelle est l'origine du foxtrot ?

Le foxtrot est né aux États-Unis vers 1914. Inspiré du ragtime et du jazz, il doit son nom au danseur Harry Fox. Il s’est ensuite codifié dans les années 1920 pour devenir une danse de salon élégante et fluide.

Quelle est la différence entre le slow foxtrot et le quickstep ?

Le slow foxtrot est lent, glissé et romantique, avec des mouvements continus et sophistiqués. Le quickstep, plus rapide, dynamique et sautillant, en est une évolution.

Le foxtrot est-il une danse facile à apprendre ?

Le foxtrot paraît simple au début grâce à ses pas basiques, mais sa vraie difficulté réside dans la fluidité, la coordination et la maîtrise du rythme. Il est accessible aux débutants motivés.

Quel type de musique utilise-t-on pour danser le foxtrot ?

Le foxtrot se danse sur des musiques swing, jazz ou big band à tempo modéré, souvent en 4/4. Des artistes comme Frank Sinatra ou Michael Bublé illustrent parfaitement le style élégant et détendu de cette danse.

Existe-t-il différents styles de foxtrot ?

Oui. Le foxtrot américain, plus simple et social, favorise l’improvisation. Le foxtrot international ou slow foxtrot, réservé aux compétitions, exige précision et technique.

Peut-on danser le foxtrot sans partenaire ?

Oui, on peut pratiquer seul pour travailler les pas, le rythme et la posture. Cependant, le foxtrot reste avant tout une danse de couple, où la connexion et le guidage jouent un rôle essentiel.

Le foxtrot est-il encore populaire aujourd'hui ?

Oui, surtout dans les écoles de danse de salon et les compétitions standards. Bien qu’un peu rétro, il séduit encore par son élégance intemporelle et son style jazzy, souvent revisité sur des musiques contemporaines swing ou pop.