Les meilleures musiques de balboa
« Airmail Special »
Benny Goodman
« Air Mail Special » est une chanson de jazz composée en 1941 par Benny Goodman, James Mundy et Charlie Christian. Elle est devenue un standard de jazz, particulièrement connue pour être un véhicule d’improvisation et de scat singing. La chanson a été créée à une époque où Goodman cherchait à renouveler son style et à moderniser son répertoire, face à la concurrence croissante d’autres big bands. Charlie Christian, guitariste virtuose qui avait rejoint le groupe de Goodman en 1939, a joué un rôle crucial dans la composition de ce morceau. « Air Mail Special » est rapidement devenue un incontournable des performances live de Goodman, mettant en valeur les talents d’improvisation de ses musiciens. La chanson a gagné en popularité au fil des années, notamment grâce à l’interprétation mémorable d’Ella Fitzgerald lors du Newport Jazz Festival de 1957, qui a contribué à cimenter son statut de classique du jazz.
« Airmail Special » de Benny Goodman est parfait pour danser le Balboa grâce à son tempo rapide et son rythme entraînant. Le son vif et puissant, porté par l’éclat des trompettes, offre une base dynamique pour les mouvements rapides et serrés caractéristiques du Balboa.
« Dark Eyes »
Jonathan Stout & His Campus Five
« Dark Eyes », interprétée par Jonathan Stout & His Campus Five, est une reprise d’un célèbre standard de jazz. La chanson originale, connue sous le nom de « Очи чёрные » (Ochi chyornye) en russe, est à l’origine une chanson folklorique russe. Jonathan Stout s’est inspiré de la version de Django Reinhardt, un standard du répertoire Jazz Manouche, pour créer sa propre interprétation. Stout a adapté ce morceau pour son groupe de swing, en conservant la structure de 16 mesures et les quatre accords caractéristiques de la chanson. Cette version est devenue une partie importante du répertoire de Jonathan Stout and his Campus Five, mettant en valeur leur style swing énergique et leurs talents d’improvisation. La popularité de leur interprétation a fait de « Dark Eyes » un morceau apprécié dans les événements de danse swing, notamment lors de performances live comme celle au DCLX en avril 20113.
« Minor Swing »
Django Reinhardt
« Minor Swing » est une composition emblématique de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, enregistrée pour la première fois en 1937 par le Quintette du Hot Club de France. La légende raconte que le morceau serait né spontanément alors que les deux musiciens s’accordaient en égrenant des notes. Basé sur une structure harmonique simple en La mineur, « Minor Swing » est devenu un standard du jazz manouche, offrant une grande liberté d’improvisation aux musiciens. Cette composition reflète la fusion unique créée par Reinhardt entre le jazz américain, la musique tzigane et le musette français, donnant naissance au style « jazz manouche ». Le morceau a été enregistré à Paris avec Django Reinhardt à la guitare solo, Stéphane Grappelli au violon, Joseph Reinhardt et Eugene Vees aux guitares rythmiques, et Louis Vola à la contrebasse. « Minor Swing » reste un véhicule privilégié pour les démonstrations de virtuosité technique dans le jazz manouche.
La structure rythmique claire et le groove constant de la chanson offrent une base idéale pour les mouvements rapides, serrés et fluides caractéristiques du Balboa.
« Jamaica Jam »
Teddy Powell
« Jamaica Jam » est une composition de Teddy Powell, enregistrée en 1939 avec son orchestre. Teddy Powell, né Teodoro Paolella le 1er mars 1905 à Oakland, Californie, était un guitariste de jazz américain, compositeur et leader de big band. La chanson reflète l’influence croissante des rythmes et mélodies caribéens sur la musique américaine de l’époque, en particulier dans le jazz et le swing. Enregistrée pour le label Brunswick, « Jamaica Jam » met en vedette Irving Goodman à la trompette et Ben Heller à la guitare. Cette composition s’inscrit dans la tendance des années 1930 et 1940 où les musiciens américains incorporaient des éléments exotiques et caribéens dans leur musique, créant ainsi une fusion entre le jazz américain et les sonorités des îles. « Jamaica Jam » a été publiée en face B du single « Teddy’s Boogie Woogie », illustrant la diversité stylistique de Powell et son orchestre.
Les accents cuivrés réguliers de cette chanson permettent de marquer les variations stylistiques et les « shine steps » caractéristiques du balboa. Son énergie croissante et sa structure prévisible facilitent la fluidité des mouvements dans cet espace restreint typique du Balboa.
« Harlem Jump »
Jack Teagarden
« Harlem Jump » est une composition de Jack Teagarden, enregistrée dans les années 1940. Chanson s’inscrit dans la période où Teagarden dirigeait son propre groupe, entre 1939 et 1947. Teagarden, tromboniste et chanteur de jazz américain né en 1905, était connu pour son style unique et influent. « Harlem Jump » reflète l’ambiance dynamique de la scène jazz de Harlem à cette époque. La chanson a été composée pour mettre en valeur les talents d’improvisation de Teagarden et de son groupe, tout en capturant l’énergie et le rythme caractéristiques du jazz de l’époque. Cette composition s’inscrit dans la carrière prolifique de Teagarden, qui a marqué l’histoire du jazz par son innovation au trombone et sa collaboration avec des artistes légendaires comme Louis Armstrong.
« Jumpin’ At The Woodside »
Count Basie
« Jumpin’ at the Woodside » de Count Basie a été enregistrée le 22 août 1938 et est devenue l’un des morceaux emblématiques de son orchestre. Ce titre, souvent attribué à Basie, a également été co-créé par Eddie Durham, un membre du groupe. La chanson est un exemple typique des « head arrangements », une méthode collaborative où les musiciens improvisaient et développaient les idées musicales directement en répétition. Inspirée de morceaux antérieurs comme « Jammin’ for the Jackpot », elle reflète l’énergie et le swing caractéristiques de l’orchestre de Basie. Le titre fait référence au Woodside Hotel à Harlem, un lieu important pour les musiciens afro-américains à l’époque de la ségrégation. Avec ses solos mémorables d’Earle Warren, Buck Clayton et Lester Young, le morceau a atteint la 11e place des classements Billboard et est devenu un standard du jazz, incarnant l’essence du swing.
Les solos instrumentaux offrent des opportunités pour les danseurs d’ajouter des variations subtiles à leurs pas, tout en maintenant le style compact et élégant propre au Balboa.
« The Way You Look Tonight »
Bryan Ferry
« The Way You Look Tonight » n’a pas été créée par Bryan Ferry, mais est une reprise d’un standard de jazz américain. La chanson originale a été composée par Jerome Kern avec des paroles de Dorothy Fields pour le film « Swing Time » en 1936. Elle a été interprétée pour la première fois par Fred Astaire dans le film. La chanson a remporté l’Oscar de la meilleure chanson originale en 1937. Bryan Ferry a repris ce classique sur son album « As Time Goes By » sorti en 1999. Cet album se concentre sur des chansons des années 1930, Ferry recréant l’esprit des versions classiques enregistrées à l’époque. Sa reprise s’inscrit dans une longue tradition d’interprétations de ce standard par de nombreux artistes au fil des décennies. Ferry, connu pour ses réinterprétations de classiques depuis les années 1970, apporte sa touche personnelle à cette chanson emblématique du Great American Songbook.