Les meilleurs musiques de boogie-woogie
Plongez dans l’univers rythmé du swing grâce à cette sélection des meilleures chansons de boogie-woogie ! Que vous soyez débutant ou danseur confirmé, une bonne playlist est essentielle pour progresser. Découvrez ici une sélection de musiques pour apprendre le boogie-woogie et de musiques pour danser le boogie-woogie, idéales pour pratiquer, s’inspirer ou simplement passer un bon moment à écouter. Des chansons connues aux grands classiques incontournables, cette page rassemble les titres qui font vibrer les danseurs depuis des générations, une véritable invitation à entrer dans la danse !
« Lexis boogie »
Jerry Lee Lewis
« Lewis Boogie » est une chanson emblématique de Jerry Lee Lewis, enregistrée en 1958 pour Sun Records. Composée par Lewis lui-même, elle incarne parfaitement son style de piano boogie-woogie frénétique et son énergie débordante. La chanson a été créée comme une sorte d’auto-promotion, avec des paroles vantant les talents de Lewis et son statut de star montante du rock’n’roll. Elle reflète l’arrogance et la confiance caractéristiques de Lewis à cette époque. Enregistrée au Sun Studio à Memphis, Tennessee, « Lewis Boogie » capture l’essence du son Sun Records, mêlant rock’n’roll, boogie-woogie et country. Bien qu’elle n’ait pas atteint le succès commercial de certains de ses autres hits, la chanson est devenue un favori des fans et un exemple parfait du style unique de Jerry Lee Lewis, démontrant sa virtuosité au piano et son charisme vocal.
Le style caractéristique de Lewis, avec son piano percutant et énergique, crée une dynamique parfaite pour les mouvements vifs du boogie-woogie. La chanson présente des riffs accrocheurs à la main droite, opposés à des figures répétitives à la main gauche, typiques du genre.
« Coupe De Ville »
Si Cranstoun
« Coupe De Ville » est une chanson de Si Cranstoun, un chanteur britannique né en octobre 1971. Cranstoun, influencé par la musique des années 1950 et 1960, a passé de nombreuses années comme musicien de rue à Londres avant de se lancer dans une carrière solo. « Coupe De Ville » reflète probablement son amour pour le rock’n’roll et le rhythm and blues de cette époque. La chanson est sortie en 2012, marquant une étape importante dans la carrière de Cranstoun après qu’il ait quitté son groupe précédent, les Dualers, en 2010. Le titre fait référence à un modèle de voiture Cadillac emblématique des années 50, s’inscrivant parfaitement dans l’esthétique rétro que Cranstoun affectionne.
La chanson est reconnue comme parfaite pour la danse boogie-woogie, figurant même sur la liste des musiques approuvées par la World Rock’n’Roll Confederation (WRRC) pour les compétitions.
Boogie Woogie Bugle Boy
Andrews Sisters
La chanson « Boogie Woogie Bugle Boy » a été créée en 1941 par Don Raye et Hughie Prince. Elle a été écrite spécialement pour le film Buck Privates, une comédie musicale militaire avec Abbott et Costello. Les Andrews Sisters, trio célèbre pour leurs harmonies parfaites, l’ont interprétée pour la première fois dans ce film. Le morceau raconte l’histoire d’un joueur de clairon talentueux, appelé à rejoindre l’armée. Là-bas, il apporte son style swing et fait danser toute la troupe. Dans Buck Privates, la chanson accompagne une scène entraînante où les soldats se rassemblent, renforçant l’ambiance joyeuse et rythmée du film. Dès sa sortie, elle devient un énorme succès aux États-Unis, symbole de la période de la Seconde Guerre mondiale, et reste l’un des titres les plus célèbres des Andrews Sisters.
« Runaround Sue »
Dion
« Runaround Sue » a été composée par Dion DiMucci et Ernie Maresca en 1961. L’inspiration est venue lors d’une fête dans le Bronx à New York, où Dion a improvisé la mélodie et les paroles avec ses amis, créant un rythme entraînant rappelant le boogie-woogie. Dion a ensuite développé la chanson avec Maresca. Après avoir quitté les Belmonts, Dion a découvert un nouveau groupe vocal, les Del-Satins, avec lesquels il a répété le morceau. La chanson a été enregistrée à l’été 1961 aux studios Bell Sound à New York. Les paroles racontent l’histoire d’une fille volage qui brise le cœur du narrateur. « Runaround Sue » est devenue un succès immédiat, atteignant la première place du Billboard Hot 100. Dion a déclaré que l’inspiration venait en partie de la chanson « Quarter to Three » de Gary U.S. Bonds. En 2002, « Runaround Sue » a été intronisée au Grammy Hall of Fame, confirmant son statut de classique du rock’n’roll.
Son style doo-wop et rock ‘n’ roll crée une ambiance parfaite pour les mouvements énergiques du boogie-woogie. La structure répétitive de la mélodie permet aux danseurs de synchroniser facilement leurs pas.
« Diana »
Paul Anka
« Diana » a été composée par Paul Anka en 1957, alors qu’il n’avait que 16 ans. L’inspiration est venue de son amour non partagé pour Diana Ayoub, sa baby-sitter plus âgée. Anka a écrit la chanson en hommage à cet amour de jeunesse, capturant l’essence des émotions adolescentes. Le 7 août 1957, Anka a présenté « Diana » lors de sa première apparition télévisée dans l’émission « American Bandstand » sur ABC. La chanson a immédiatement séduit le public avec sa mélodie accrocheuse et ses paroles sincères, devenant un succès instantané. Le 9 septembre, elle atteignait la première place des ventes de disques. Bien que différente du style boogie-woogie populaire à l’époque, « Diana » est devenue l’un des 45 tours les plus vendus de l’histoire de la musique, avec 9 millions d’exemplaires. Ce succès a propulsé la carrière d’Anka, le transformant en une icône du rock ‘n’ roll des années 50 et marquant le début d’une carrière musicale exceptionnelle.
« Lucille »
Little Richard
« Lucille » a été écrite et interprétée par Little Richard en 1957. Cette chanson s’inscrit dans la lignée des succès précédents de Little Richard, comme « Tutti Frutti » et « Long Tall Sally ». La chanson est sortie en single, couplée avec « Send Me Some Lovin' ». Elle fait partie de la série de chef-d’œuvres qui ont contribué à définir l’essence du rock ‘n’ roll, avec ses paroles énergiques et son rythme entraînant. « Lucille » a connu un succès immédiat, s’inscrivant dans le style caractéristique de Little Richard, mêlant rock ‘n’ roll, rhythm and blues, et influencé par le boogie-woogie. La chanson a été reprise par de nombreux artistes et adaptée en français en 1962. Elle reste l’un des classiques incontournables de Little Richard, témoignant de son statut de pionnier du rock ‘n’ roll et de son influence durable sur la musique populaire.
Le piano percutant de Little Richard et la section rythmique solide, notamment la batterie d’Earl Palmer, créent une base idéale pour les pas caractéristiques du boogie-woogie.
« One fine day »
The Chiffons
« One Fine Day » a été écrite par Gerry Goffin et Carole King en 1963, inspirée par l’aria « Un bel di vedremo » de l’opéra Madame Butterfly de Puccini. Initialement destinée à Little Eva, la chanson a posé des difficultés d’arrangement malgré un riff de piano accrocheur de King. Le duo l’a finalement confiée aux Tokens, producteurs du hit « He’s So Fine » des Chiffons. Les Tokens ont radicalement retravaillé la démo, conservant le piano original de King mais effaçant sa voix. Les Chiffons ont enregistré leurs voix lors d’une session à laquelle King a assisté. Bien que différente du style boogie-woogie populaire à l’époque, « One Fine Day » est devenue un succès immédiat, atteignant la 5e place du Billboard Hot 100 et la 6e du classement R&B. La chanson a établi les Chiffons comme l’un des meilleurs groupes féminins de l’époque et reste un classique de la musique pop des années 60.
Le style doo-wop de la chanson, avec ses influences de rhythm and blues, se prête bien à l’expression corporelle joyeuse et dynamique propre au boogie-woogie.
« Boogie Woogie Country Girl »
Big Joe Turner
« Boogie Woogie Country Girl » a été écrite par Doc Pomus et Reginald Ashby, et enregistrée par Big Joe Turner en 1956. Cette chanson s’inscrit dans la période où Turner, après avoir contribué à l’émergence du rock ‘n’ roll, revenait à ses racines de rhythm and blues. Le morceau combine habilement les éléments du boogie-woogie avec les sonorités du R&B des années 50. Enregistrée pour Atlantic Records, « Boogie Woogie Country Girl » est devenue l’un des classiques de Turner, illustrant parfaitement son style vocal puissant et sa capacité à fusionner différents genres musicaux. La chanson reflète l’évolution de la carrière de Turner, qui est passé du statut de chanteur de blues à celui d’icône du rock ‘n’ roll, tout en conservant son authenticité et son énergie caractéristiques. Elle reste un exemple emblématique du rhythm and blues des années 1950 et figure sur plusieurs compilations de l’artiste.
Le mélange de blues, de rhythm and blues et de rock ‘n’ roll offre une richesse rythmique propice à l’expression corporelle typique du boogie-woogie. L’authenticité et l’énergie de Turner insufflent une ambiance festive qui stimule les danseurs à se lâcher sur la piste.