Les meilleures musiques de mambo

Envie de te plonger dans l’ambiance enflammée des pistes de danse des années 40 à 60 ? Cette playlist réunit les meilleures chansons de mambo, des grands classiques incontournables aux morceaux plus modernes. Que vous cherchiez des musiques pour apprendre le mambo, une chanson de mambo emblématique ou simplement de l’inspiration pour votre prochaine soirée dansante, vous êtes au bon endroit.
Découvrez ici une sélection de musiques pour danser le mambo, idéales pour pratiquer vos pas, enrichir votre culture musicale et vous laisser emporter par l’énergie unique de cette danse. Certaines de ces chansons connues ont marqué l’histoire, d’autres continuent d’animer les bals et festivals aujourd’hui.

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« Que Rico El Mambo »
Pérez Prado

« Que Rico El Mambo » est une chanson de Pérez Prado, enregistrée en 1949 au Mexique. Cette composition marque un tournant dans la carrière de Prado et dans l’histoire du mambo. Après avoir quitté Cuba en raison du manque de soutien des maisons de disques pour ses arrangements innovants, Prado s’installe au Mexique où il forme un nouvel orchestre. Il y développe son style unique de mambo, caractérisé par l’utilisation de cuivres puissants et de rythmes syncopés. « Que Rico El Mambo » est l’une des premières chansons à incarner pleinement ce nouveau son. Sortie le 12 novembre 1949 sur un 78 tours avec « Mambo No. 5 » sur l’autre face, elle déclenche la « mambomania » aux États-Unis. Cette chanson, avec ses cris caractéristiques de Prado et son rythme entraînant, devient rapidement un succès international, établissant Pérez Prado comme le « Roi du Mambo » et popularisant ce genre musical dans le monde entier.

La fusion unique créée par Prado entre les saxophones jouant la syncope, les trompettes exécutant la mélodie, et la contrebasse accompagnant étroitement les percussions, offre une base rythmique riche et dynamique pour danser le mambo.

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« Mambo Gozon »
Tito Puente

« Mambo Gozon » est une composition de Tito Puente, surnommé « El Rey del Timbal ». Cette chanson s’inscrit dans la période prolifique de Puente à la fin des années 1940 et au début des années 1950, lorsqu’il a contribué à populariser le mambo. « Mambo Gozon » fait partie des enregistrements réalisés par Puente entre 1949 et 1951, une époque où il développait son style unique de mambo caractérisé par des arrangements innovants et l’utilisation prédominante des cuivres et des percussions. La chanson est devenue l’un des morceaux les plus reconnaissables de Puente, figurant dans plusieurs compilations de ses plus grands succès. Sa popularité durable est attestée par son inclusion dans la bande sonore du jeu vidéo Grand Theft Auto: Vice City, introduisant ainsi une nouvelle génération à la musique de Tito Puente et au son classique du mambo.

L’arrangement sophistiqué de Puente, mêlant habilement les sections de cuivres et les percussions, inspire des mouvements vifs et expressifs, capturant l’essence même du mambo.

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« Mambo Inn »
Machito

« Mambo Inn » est une composition du jazz afro-cubain, écrite par Mario Bauzá, Bobby Woodlen et Grace Sampson. Bien que Machito and His Orchestra aient enregistré une version populaire en 1956, la première sortie de la chanson remonte à octobre 1953 par Bobby Woodlen’s Harlem Mambos. Cette chanson s’inscrit dans le contexte de l’émergence du mambo à New York dans les années 1940 et 1950, période où Machito et son beau-frère Mario Bauzá ont joué un rôle crucial dans le développement de ce genre musical. Leur orchestre, Machito y sus Afrocubans, formé en 1940, a été pionnier dans la fusion du jazz et des rythmes afro-cubains. « Mambo Inn » est devenue un standard du jazz latin, reprise par de nombreux artistes au fil des décennies, témoignant de son importance dans l’histoire du mambo et du jazz afro-cubain.

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« Papa Loves Mambo »
Perry Como

« Papa Loves Mambo » est une chanson populaire écrite par Al Hoffman, Dick Manning et Bix Reichner, publiée en 1954. L’histoire de cette chanson remonte à cette année-là, lorsque Bix Reicher a présenté la composition au célèbre chanteur Perry Como. La version interprétée par Como est devenue la plus connue et a contribué à populariser le mambo aux États-Unis. Cette chanson s’inscrit dans le contexte de la « mambomania » qui s’est emparée des pistes de danse du monde entier après la Seconde Guerre mondiale. « Papa Loves Mambo » a connu un grand succès commercial, participant à la vague de popularité du mambo aux côtés d’autres hits comme « Mambo Italiano » de Rosemary Clooney. La chanson a été reprise par de nombreux artistes au fil des années, témoignant de son impact durable sur la culture musicale populaire.

Les paroles humoristiques et légères ajoutent une dimension ludique à l’interprétation, encourageant les danseurs de mambo à s’amuser et à exprimer leur joie de danser.

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« Sway (Quien Sera) »
Dean Martin

« Sway » est l’adaptation anglaise de la chanson « Quien será », composée en 1953 par Pablo Beltrán Ruiz. Initialement enregistrée en version instrumentale mambo cha-cha-cha par Ruiz, elle a ensuite été interprétée avec des paroles espagnoles par Nelson Pinedo la même année. En 1954, le parolier Norman Gimbel a écrit de nouvelles paroles en anglais, transformant le titre en « Sway ». Dean Martin a enregistré cette version le 10 septembre 1953, et le single est sorti le 24 mai 1954 chez Capitol Records. La chanson de Martin est devenue un succès international, propulsant « Sway » au rang de standard. Les paroles anglaises, qui évoquent un couple dansant sur le rythme d’une marimba, diffèrent considérablement du texte original plus mélancolique. Depuis, « Sway » a été reprise par nombreux artistes, confirmant son statut de classique de la musique latine et du jazz.

Bien que la version de Martin soit souvent associée au jazz et à la musique pop, elle conserve les éléments essentiels du mambo qui en font une excellente chanson pour danser. Cette fusion unique d’éléments latins et de style crooner des années 50 fait de « Sway » un classique intemporel pour danser le mambo avec élégance et passion.

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« Mambo No. 5 »
Lou Bega

« Mambo No. 5 » de Lou Bega est une adaptation d’un morceau instrumental du même nom composé par Dámaso Pérez Prado en 1949. Lou Bega, de son vrai nom David Lubega, a découvert cette chanson lors d’un voyage à Miami à l’âge de 18 ans. En 1999, il a échantillonné 30 secondes de l’original, ajouté de nouveaux beats et sons électroniques, et écrit de nouvelles paroles. La chanson est sortie le 19 avril 1999 en Allemagne, puis mondialement le 17 août 1999. Elle est devenue un succès international fulgurant, atteignant la première place des classements dans de nombreux pays. Cependant, ce succès a été suivi d’une bataille juridique de sept ans avec la Fondation Prado concernant les droits d’auteur. Finalement, un tribunal allemand a reconnu les droits de Prado sur le riff original, mais a considéré la version de Bega comme une œuvre originale en raison des nouvelles paroles.

« Mambo No. 5 » de Lou Bega, bien qu’étant une adaptation moderne du mambo original de Pérez Prado, offre une expérience de danse unique mêlant éléments traditionnels et contemporains. Son rythme entraînant en 4/4, caractéristique du mambo, est enrichi par des beats électroniques et des sons modernes, créant une fusion entre le mambo classique et la pop dance des années 90.

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« Mambo Away »
Humberto Morales

« Mambo Away » est une chanson composée par Gloria Parker, Norosbaldo Morales et Barnard A. Young (alias Barney Young), interprétée par Humberto Morales y su Mambo de la Selva. Elle a été enregistrée en 1951 et publiée par Columbia Records sous le numéro de catalogue 6597-X4. Cette chanson s’inscrit dans la vague de popularité du mambo qui a déferlé sur les États-Unis au début des années 1950. « Mambo Away » fait partie des nombreux morceaux de mambo qui ont contribué à la « mambomania » de l’époque, aux côtés d’autres artistes comme Pérez Prado, Tito Puente et Machito. « Mambo Away » reflète l’engouement pour ce style musical qui a agi comme un catalyseur social, contribuant à l’intégration raciale et culturelle dans les salles de danse américaines de l’époque.