DANSE : le quickstep

Le quickstep est une danse de couple vive, aérienne et dynamique, qui allie l’élégance des danses de salon à l’énergie pétillante du swing. Né dans l’Angleterre des années 1920 à partir du foxtrot et du Charleston, il se caractérise par des déplacements rapides, des chassés fluides et un style léger presque rebondissant. Aujourd’hui, le quickstep fait partie des cinq danses standard enseignées dans la majorité des écoles de danse de salon en France et à travers le monde. Au-delà des pistes de danse, le quickstep a gagné une grande visibilité grâce à des émissions télévisées où il séduit toujours le public par son énergie communicative et son charme rétro.
quickstep

Le quickstep se danse comme le foxtrot ?

Le quickstep est directement issu du foxtrot, né aux États-Unis en 1914 et dansé sur des tempos variés. Lorsque les orchestres de jazz ont accéléré le rythme dans les années 1920, les grands pas lents du foxtrot sont devenus difficiles à exécuter. En Angleterre, des professeurs ont alors cherché à adapter le foxtrot rapide aux nouvelles musiques en y intégrant des éléments du Charleston, très en vogue à l’époque. Cette fusion a donné naissance en 1925 à la première forme de quickstep.

Quickstep et foxtrot sont toutes les deux des danses de couple qui se pratiquent sur des musiques swing ou jazz et qui donnent une impression de légèreté et de glisse sur la piste. Ils partagent la même élégance dans la posture et la fluidité des déplacements, avec une progression continue qui fait paraître le couple comme porté par la musique.
Le quickstep et le foxtrot partagent une base commune, mais leur manière de s’exprimer sur la piste est très différente. Le foxtrot se danse sur un tempo plus lent, avec des déplacements longs, continus et glissés. Les couples donnent l’impression de flotter doucement, comme s’ils marchaient élégamment sur la musique. L’ambiance est posée, fluide et raffinée, avec des mouvements amples et réguliers qui s’étirent dans l’espace.

Le quickstep, au contraire, est vif et enjoué. Né pour suivre des musiques plus rapides, il remplace les longs pas coulés par une danse légère et bondissante. Les couples couvrent la piste rapidement, en alternant des séquences fluides avec des passages plus vifs. Les déplacements sont rythmés, ponctués de petits rebonds et de jeux d’accélérations, ce qui donne une sensation de vivacité constante. Le style est plus dynamique, presque espiègle, tout en restant élégant. Là où le foxtrot évoque une promenade élégante, le quickstep ressemble à une course joyeuse parfaitement maîtrisée.

Découvrir le quickstep

Des musiques inspirées du swing et du jazz

Les musiques de quickstep sont rapides, légères et pleines d’énergie. Puisant l’énergie dans les rythmes populaires du XXème siècle, elles sont souvent interprétées par des orchestres énergiques aux cuivres puissants et aux rythmes entraînants. Des artistes comme Duke Ellington ont marqué ce style. Ces musiques et chansons créent une ambiance joyeuse et bondissante, idéale pour accompagner les déplacements fluides et les pas rapides caractéristiques du quickstep.

Les danseurs emblématiques dans l’histoire du quickstep

Parmi les danseurs de quickstep célèbres, Bill et Bobbie Irvine ont marqué le Quickstep par leur grâce et leur précision, devenant des références incontournables sur les pistes du monde entier. Len Goodman, figure célèbre et respectée, a largement contribué à faire connaître cette danse grâce à son expertise et à son rôle de juge emblématique. Plus récemment, Dusan Dragovic et Valeria Agikyan incarnent l’excellence moderne du quickstep.

Une histoire entre Amérique et Angleterre

L’origine du quickstep remonte au début du XXème siècle, à une époque marquée par le swing et le jazz. Son histoire commence aux États-Unis avec le foxtrot et le Charleston, deux danses afro-américaines pleines d’énergie et de vivacité. Dans les années 1920, en Angleterre, ces styles sont fusionnés pour créer une version plus rapide et élégante. Cette évolution aboutit en 1927 à Londres à la naissance officielle du Quickstep.

Des pas rapides et une élégance bondissante

Pour apprendre le quickstep, il vous faudra commencer par assimiler les pas de base en suivant le rythme caractéristique « Slow – Quick Quick – Slow ». La posture est essentielle : le corps reste droit et élégant pour permettre des déplacements fluides. Les danseurs utilisent souvent le chassé, un mouvement rapide et glissé qui donne à la danse son style léger et bondissant. Avec de la pratique, les enchaînements deviendront plus naturels et précis.

Le quickstep dans les compétitions de danse sportive

Aujourd’hui, le quickstep occupe une place privilégiée dans les compétitions de danse sportive. Il fait partie des cinq danses standard aux côtés de la valse lente, du tango, de la valse viennoise et du slowfox, et apparaît presque toujours en dernière position des finales qui clôture le programme.

Le quickstep est la danse la plus rapide et la plus énergique de toutes. Son tempo soutenu, ses déplacements rapides et ses syncopes demandent une grande condition physique. En la plaçant en dernier, les juges peuvent ainsi évaluer la résistance et le contrôle des couples après plusieurs danses exigeantes. De plus, le quickstep est une danse joyeuse, bondissante et communicative. Elle dégage une énergie festive et spectaculaire qui contraste avec le caractère posé de la valse lente ou la tension dramatique du tango. C’est donc la danse idéale pour terminer sur une ambiance joyeuse et entraînante.

Durant leur performance, les danseurs seront jugés sur des critères techniques (timing, musicalité, cadence, fluidité, connexion, …) et artistiques (expression, présence, style, originalité, chorégraphie, …).

Le quickstep occupe une place incontournable dans les compétitions de danse sportive internationales. On le retrouve dans tous les grands rendez-vous mondiaux tels que le Blackpool Dance Festival, le UK Open Championships, et les WDSF World Championships. En France, la discipline est également au programme de compétitions tels que le Championnat de France de Danse Standard ou l’Open de France de Danse Sportive, ainsi que de nombreux tournois régionaux organisés par la Fédération Française de Danse.

danse-quickstep

FAQ : les questions fréquentes sur le quickstep

D'où vient la danse quickstep ?

La danse Quickstep vient de la fusion du foxtrot et du Charleston, deux danses afro-américaines populaires au début du XXème siècle. Née en Angleterre dans les années 1920, elle est officialisée à Londres en 1927.

Pourquoi appelle-t-on cela "quickstep" ?

Le mot « Quickstep » vient de l’appellation « Quick Time Foxtrot and Charleston », utilisée pour désigner une version rapide du foxtrot enrichie de mouvements de Charleston. En 1927 à Londres, lors des Star Championships, cette danse est rebaptisée « Quickstep ».

Quelle est la différence entre le quickstep et le foxtrot ?

Le Quickstep est une version rapide et enjouée du foxtrot, avec une musicalité swing, des chassés et une énergie bondissante. Le foxtrot, plus lent et fluide, privilégie les déplacements glissés et l’élégance continue.

Quel est le genre musical du quickstep ?

Le Quickstep se danse sur de la musique swing ou jazz big band, avec un rythme rapide et entraînant. La musique se distingue par une sonorité vive et rythmée, portée par les cuivres éclatants, les instruments à vent mélodiques et une section rythmique dynamique.

Peut-on s'entrainer seul chez soi au quickstep ?

On peut tout à fait s’entraîner seul à la maison sur quelques pas de base du Quickstep, mais cela reste une danse de couple qui demande une bonne connexion à deux et beaucoup d’espace pour pratiquer.

Est-ce difficile d'apprendre le quickstep ?

Le Quickstep peut sembler difficile au début en raison de sa vitesse et de sa précision technique. En apprenant progressivement les bases puis en pratiquant régulièrement, on parvient à surmonter ces défis.

Quel est le rythme du quickstep ?

Le rythme du quickstep est rapide et énergique, basé sur une mesure à 4 temps (4/4), avec un tempo d’environ 50 mesures par minute, soit à peu près 200 battements par minute.